La Convention Internationale des Droits de l’enfant, une clé pour la paix

     

 

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    En 1989 l’Organisation des Nations Unies adopte La Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant (CIDE). C’est le fruit d’un long travail de réflexion, d’échanges et de dialogue entre des hommes et des femmes originaires de nombreux pays du monde, aux langues, aux modes de pensée et aux cultures très divers, parfois même difficiles à concilier.

     

    La Convention est ratifiée par 192 pays, qui se sont ainsi engagés à mettre leurs lois en conformité avec ce texte. A ce jour seuls la Somalie et les États-Unis ne l’ont pas ratifiée.

     

    La Convention exprime un consensus sur les besoins de l’enfant, une attitude générale des adultes envers les enfants. C’est un acte de solidarité internationale, elle nous relie à tous les enfants de la planète.

     

    *   La Convention, quelles spéficités ?

     

    La Convention se situe dans une vision particulière du monde, celle des Nations Unies,  animée par un idéal : la paix. Comme le déclare l’acte constitutif de l’ONU : « Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix. »

     

    Si la communauté mondiale a décidé de ne pas se contenter de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et d’adopter la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant, c’est bien parce qu’elle a pris conscience que pour assurer les droits des enfants il fallait les nommer spécifiquement.

     

    Aborder le contenu de la Convention en famille, au sein d’une structure éducative, à l’école, c’est ouvrir un débat riche d’échanges, une réflexion collective qui guidera chacun dans l’interrogation de ses propres pratiques. De là peut s’ouvrir un espace dans lequel les enfants exerceront pleinement les droits qui leur sont reconnus.

     

    *   Des droits... et des devoirs ?

     

    Les devoirs des enfants ne sont pas énumérés dans l’ensemble du texte de la Convention parce que les devoirs sont la conséquence de l’exercice des droits. Chacun doit respecter les droits de son voisin, c’est un sacré devoir à partager ! 

     

    La Convention reconnaît deux types de droits aux enfants : d’une part les droits à (droit aux soins, à la protection… ) qui engagent les adultes vis-à-vis des enfants, et d’autre part les droits de (droit de s’exprimer, de donner son opinion… ) qui engagent également les enfants vis-à-vis les  uns des autres et vis-à-vis des adultes.

     

    La Convention ne propose pas d’inverser les rôles ni de donner aux enfants le pouvoir sur les adultes. Elle propose d’élever le niveau de participation des enfants, de permettre ainsi aux adultes et aux enfants ensemble, chacun avec son apport spécifique, de s’engager dans un même projet, la construction d’un monde « de tolérance et de paix ».

     

    *   Et demain ?

     

    En 2010, d’importants progrès restent à accomplir. Les enfants sont encore, selon l’UNICEF, « dans tous les pays du monde, le groupe le plus pauvre et le plus vulnérable ».

     

    Un monde de paix ne se construira pas sans eux.

     

     

                                                                  Les Serruriers Magiques, 2010

     

     

     

     

     

                                                                 Bibliographie

     

    *    Alain Serres, Le grand livre des Droits de l'enfant, Rue du Monde, 1999

    *    Michel Bonnet, Des enfants et des lucioles, Rue du Monde, 1999

    *    Jean Le Gal, Les droits de l’enfant à l’école, De Boeck & Belin, 2002